J'avais marqué cette date dans mon agenda. Je dois écrire, même si je ne ressens plus rien pour toi.
Le 17 mai 2008, j'ai rencontré Louis.
Le 17 mai 2009, je me souviens de 3 mois passés avec lui.
J'ai affirmé dans un article que je me plaisais à faire de ma vie sentimentale une variété d'aventures... Ce fut vrai un moment, car c'est en effet le gage d'une certaine sécurité.
Mais plus ça va, plus je repense aux instants les plus intenses que l'amour m'a offert.
Des mots (qui n'ont plus vraiment de sens pour moi actuellement car je ne connais plus la
sensation qu'ils provoquent) viennent troubler mon esprit.
Malgré de nouvelles rencontres, je ne parviens pas à trouver la passion, et j'ai peur de
la monotonie et du temps qui passe.
Je ne suis pas inspiré ce soir pour dire, penser ou faire quelque chose de beau, quelque chose qui me provoque tristesse ou joie, quelque chose de puissant... Je ne suis pas inspiré, à mon grand regret, car je le sais : les passions que j'ai connu sont des passions usées, je ne peux pas les recycler. C'est dommage, car cette date est la date de mon premier amour, et j'aimerais pouvoir vivre cet instant avec intensité, mais cette intensité s'est apparemment perdue. Et c'est la preuve que j'ai depuis des mois tourné une page.
J'ai honte, car je ne suis pas satisfait de ce que j'ai écris. Je ne l'ai pas écris intuitivement, mais en réfléchissant, en cherchant ... Un mot : mécanisation. Je déteste ce mot et lui oppose des notions de liberté, de nature ... Mais c'est bien une (temporaire) mécanisation de l'âme qui me frappe.
J'avais réalisé, tu l'as vu, cette vidéo, mais je la met... Pour mettre quelque chose.
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